Publié le 1 mars 2011
Revue de presse : Mobiles. Des applications signées Haploïd et

Pionnière dans le développement des applications pour l’Iphone d’Apple et l’Androïd de Google, la société Haploïd a choisi Lannion. L’équipe, pilotée par Antoine Cabot, va bientôt s’étoffer pour éditer encore plus de nouveautés pour terminaux mobiles.

Antoine Cabot, comment avez-vous créé Haploïd?
En 2008, j’ai entrevu quel marché énorme allait susciter le lancement par Apple d’App Store, son magasin virtuel de téléchargement d’applications pour Iphone et Ipod. Alors employé chez Orange Paris, j’ai fait une demande d’essaimage. Haploïd a été incubée dix-huit mois avant de prendre son envol. Notre force: sur un marché soumis à très forte concurrence, avoir été là depuis le début et bénéficié de la confiance des deux plateformes qui pour nous, disposent du plus gros potentiel: l’I phone d’Apple et l’Androïd de google.

En quoi consiste votre activité?
Nous sommes spécialisés dans la conception et la réalisation d’applications pour terminaux mobiles. Le gros de notre chiffre d’affaires est constitué par la prestation de services. En deux ans, nous avons conçu des applications aussi prestigieuses que Fortuneo, la banque en ligne de la Banque de Bretagne, Yuback, première application de rencontre basée sur la géolocalisation, Tweeteev (Twitter sur téléphone Androïd), la radio RMC ou BFM télé, versions mobiles. Un utilisateur d’Iphone sur trois a déjà téléchargé l’une ou l’autre de nos applications. Notre souhait est maintenant de renforcer notre métier d’éditeur en nom propre. Notre bébé le plus célèbre se nomme Pronofoot. Cette application gratuite, traduite en italien, espagnol, polonais…, permet à une communauté de joueurs réunie sur Facebook de faire ses pronostics sur les résultats de matches de foot de Ligue 1 et donc, d’utiliser les réseaux sociaux comme un jeu. Ça marche très fort!

90% de vos clients sont à Paris. Pourquoi vous être installés à Lannion?
Jusqu’en 2007, j’ai travaillé chez Télécom Bretagne Brest et Orange Lannion, au service mobile innovant. Venir à Lannion relève du choix de coeur, mais pas seulement. On a pas mal d’idées dans les cartons. L’environnement lannionnais, avec des voisins comme Newscape Technologies, Dixid, Ezooty, Saooti, Dialonics…. permet des collaborations très intéressantes. Nous ne sommes pas loin de Brest, pour, dans le cadre d’Imagin’lab, tester le débit plus important des mobiles de quatrième génération. Outre cet intérêt de stimulation technologique, il y a la qualité de l’accompagnement assuré par l’Adit, Agence de développement industriel du Trégor. Un vrai plus.

Quelles sont vos perspectives de croissance?
Pour l’heure, on compte quatremillions d’Iphones en France, et un million d’Androïdes. Les projections révèlent qu’en 2014, on touchera 20millions de personnes. L’explosion du marché, et avec lui de la concurrence, rend le challenge excitant. Notre jeune équipe (30 ans d’âge en moyenne) est en brain-storming permanent. Qu’est-ce qui pourra intéresser, demain, quelqu’un sur terminal mobile? Nous recrutons un développeur sur Androïd et un commercial (business développeur). L’idée, c’est de passer de six à dix collaborateurs, pour la fin de cette année.

Pratique
Haploïd est actuellement installée sur les locaux de l’Espace Ampère, près de l’Adit.
Contact: Antoine Cabot, tél. 06.42.92.03.29; contact@haploid.fr

Source : Le Télégramme, 1 mars 2011 – Valérie Cudennec-Riou

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