Publié le 13 mars 2013
Revue de presse - Le Louvre compte ses visiteurs grâce au tapis d'Eco-Compteur

Le Louvre, mais aussi le château de Versailles et le musée d’Orsay, a choisi la dernière innovation d’Eco-compteur, la société de Christophe Milon : un tapis intelligent qui compte le nombre de visiteurs.

D’Eco-compteur, on connaissait les bornes qui comptent le nombre de piétons et de cyclistes à un point donné, et les distinguent les uns des autres. La PME lannionnaise en a installé dans le monde entier, à Budapest, Portland (Etats-Unis), Nantes, Ottawa, Sydney, Singapour… Les grandes villes sont friandes de ces bornes pour leurs études sur les modes de déplacement : cela leur permet de comprendre l’usage d’un site et d’adapter les infrastructures.

Des organismes qui préservent des sites naturels se sont aussi équipés chez Eco-compteur ; cela a été le cas en Finlande et dans le massif du Mont-Blanc.

Après l’extérieur, l’intérieur
Ces premières bornes enterrées ont permis à Eco-compteur de rapidement devenir le leader de ce marché. Mais ces comptages se faisaient uniquement en milieu extérieur, comme sur le sentier de Ploumanach. Désormais Eco-compteur est aussi leader sur le comptage des personnes à l’intérieur. Pour cela, la société a mis au point un tapis « intelligent ». On peut le piétiner, faire demi-tour, ce tapis enregistrera votre passage sans se tromper.

Ce tapis compte 650 touches sensitives au m2. Il est connecté à un réseau sans fil pour transmettre ces données disponibles en temps réel sur un ordinateur équipé d’un logiciel fait maison. Cela permet d’identifier les pics de fréquentation, de savoir si une jauge est atteinte, de comparer les différences de fréquentations entre des allées d’un même salon. « À partir de ces données, les organisateurs de salons peuvent faire varier les tarifs des emplacements en fonction de l’affluence dans telle ou telle allée », explique Christophe Milon.

Reed exhibition, le plus gros organisateur de salons au monde, s’est équipé de ce tapis dès son lancement. Le musée du Louvre, à Paris, l’a aussi adopté. « Le Louvre a d’abord souhaité connaître la fréquentation d’une exposition. Pour des raisons de sécurité, il ne voulait pas dépasser leur jauge. Après cette demande ponctuelle, il a installé des tapis de manière définitive dans son département sur les arts de l’Islam, pour mesurer son attractivité. »

Le musée d’Orsay, le château de Versailles ont également passé commande à Eco-compteur. L’entreprise a réalisé 4 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2012.

Source : Ouest-France, 11 mars 2013

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