Publié le 8 avril 2011
Revue de presse - Breizh Cooking : des terrines qui cartonnent à l'apéro!

À l’apéro, elles se tartinent de plus en plus. Elles, ce sont les terrines artisanales issues de produits de la mer, que fabrique la sociétéBreizh Cooking. Un succès qui n’est sans doute pas prêtde se rassasier.

Un prix, ça fait toujours plaisir. Yann Trébaol en a fait l’expérience tout récemment. Le patron de la société Breizh Cooking, dont le siège est situé à Paimpol, s’est vu décerner le prix «Stars et Métiers 2011», organisé par la Chambre de métiers et de l’artisanat et la Banque Populaire de l’Ouest, dans la catégorie dynamisme commercial. «Une bonne surprise», apprécie en toute modestie Yann Trébaol. Pas le genre de la maison d’en faire des tartines. Et pourtant, le produit phare de Breizh Cooking se tartine, lui, de plus en plus à l’heure de l’apéro. Ce produit phare, ce sont les «Tartinables de la mer», vendues sous la marque La Paimpolaise Conserverie. Des recettes de terrines artisanales cuisinées à partir de poissons, coquillages et crustacés, issus de la pêche bretonne. Des recettes «conçues comme des plats cuisinés et 100% naturelles, sans additif ni conservateur», précise Yann Trébaol. À l’intérieur des petits pots griffés de la marque La Paimpolaise Conserverie: un goût de Bretagne qui se tartine entre amis à l’heure de l’apéro. À servir froid ou alors légèrement toasté. «Ce qui nous importe: c’est l’originalité et le bon goût de nos recettes. On les conçoit comme des plats cuisinés. Il faut que ce soit très bon», martèle Yann Trébaol.

3.000 pots par jour

Une exigence culinaire que ce dernier a toujours portée. Et pour cause. À la base, Yann Trébaol était tout simplement cuisinier. À Paimpol, on l’a d’abord connu comme chef au Repaire de Kerroc’h. Jusqu’en 2003, année où il lance l’aventure Breizh Cooking, en ouvrant à Plourivo ce qu’il appelle alors «un petit atelier culinaire à vocation expérimentale.» Parallèlement à une activité de traiteur, c’est là que, pendant quatre ans, il tente de dénicher de «futurs marchés» autour de la cuisine. «Je ne savais alors pas vers quoi ça allait évoluer», se souvient-il. Jusqu’à ce qu’un audit de son activité débouche, en 2007, sur le concept des «Tartinables de la mer». Un choix gagnant. Quatre ans plus tard, Breizh Cooking pèse 1M€ de chiffre d’affaires annuel, emploie dix salariés et voit sa production grimper en flèche (+59% en 2009,+34% en 2010), avec aujourd’hui, une moyenne de 3.000 pots cuisinés qui sortent, chaque jour, du site de production de Minihy-Tréguier. Les recettes cuisinées de poissons, coquillages et crustacés se sont fait une place sur les étals des caves à vin et autres épiceries fines de France, mais aussi de Suisse, d’Allemagne, du Royaume-Uni et bientôt d’Espagne. «Nous sommes également sollicités aux États-Unis, en Asie et en Europe de l’Est», indique Yann Trébaol, qui ne veut pas aller plus vite que la musique. «On reste quand même une structure artisanale. On va y aller progressivement.»

De nouvelles recettes à venir

En attendant, Breizh Cooking, qui compte déjà 70 recettes à son actif, continue d’innover. Cet été, une nouvelle recette à base de crépidules va être commercialisée. Trois nouvelles recettes seront également présentées lors du Festival du chant de marin. Enfin, Yann Trébaol planche sur ce qui n’est encore «qu’un projet»: une gamme de produits, comprenant soupes, sauces et tapas. Breizh Cooking n’a sans doute pas fini de nous surprendre en bouche.

Source : Le Télégramme, vendredi 8 avril 2011

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