« Les algues : entre révolution et réalité, quelles opportunités pour la Bretagne ? », une journée riche en échanges.
Le jeudi 16 mai, s’est tenue la 8e édition de l’événement « Ressources Marines » co-organisée par la technopole Anticipa, le CEVA, l’UCO, Biotech Santé Bretagne et le Pôle Mer, sur la thématique : « Les algues : entre révolution et réalité, quelles opportunités pour la Bretagne ? ».
Cette journée a réuni plus de 100 participants, issus des entreprises, des centres de recherche privés ou universitaire, des institutionnels, des acteurs du monde associatif du Grand Ouest dans l’amphithéâtre de l’UCO de Guingamp,
Elle a été l’occasion de mettre à l’honneur les algues, véritables alliées pour notre santé, notre alimentation et la préservation de notre planète. Ces trésors marins largement présents sur nos côtes bretonnes et en particulier sur le Trégor-Goëlo méritent toute notre attention !
Au cours de cette journée, 21 experts ont, tour à tour, fait part de leurs expertises autour des macroalgues et de leurs applications (alimentation, santé, cosmétique, agriculture, alimentation animale et autres solutions pour décarboner la planète), en mettant en lumière le dynamisme, les compétences pointues et l’innovation des entreprises et des centres de recherche bretons.
Ces 21 intervenants issus du monde des entreprises, de la recherche et des services de l’Etat ont pu partager leurs enjeux et leurs perspectives de développement de la filière.
Des pistes d’action concrètes ont été évoquées pour augmenter l’acceptabilité et donc la consommation des produits à base d’algues, comme l’intégration des algues dans les formations des écoles hotellières, l’intégration de recettes à base d’algues dans la restauration collective via les PAT (programmes alimentaires territoriaux). Des business model pérennes sont à trouver pour permettre une démocratisation de la consommation des algues.
Tous les participants se sont accordés sur la nécessité de gérer durablement la ressource, tout en augmentant les capacités de production, notamment au travers de la culture d’algues, la co-culture et l’Aquaculture multi trophique intégrée. Cela passe inévitablement par une évolution de la règlementation, parfois inadaptée, freinant le développement de la production d’algues.
Le niveau d’importation d’algues étant paradoxal au regard des potentiels présents sur le territoire, il a été également évoqué la mise en place d’un label “made in Breizh” pour répondre à une forte demande de transparence et de traçabilité tout en valorisant l’excellence du savoir-faire breton.